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lundi 14 octobre 2019

Pluvieux.



(Chapelle St-Sébastien - Dambach - Alsace.)

La campagne ruisselle, grise
D’averses aux vitres du train,
D’une folle impatience éprise,
Très inutile, je le crains ;
Mon but n’a pas cette importance,
Le temps ne me fait pas défaut,
Je me moque de la distance,
Je ne me perds plus en travaux.
Sur la fenêtre sans constance
L’horizon s’écoule en ruisseaux,
En cascades intermittentes
Entrelaçant leurs écheveaux
Et la course qui s’accélère
Vers son but fixé de longtemps
Me fait sourire et ce d’autant
Que j’aime à jamais le contraire.

                               ***

mercredi 2 octobre 2019

Train du soir.




La nuit s’en vient au milieu des averses
Dessous un ciel de gros nuages gris,
Le train qui fuit et l’absence me bercent ;
La nuit s’en vient au milieu des averses.

Mots esseulés, rêves à la renverse,
Passe-temps vague et fallacieux écrits,
La nuit s’en vient au milieu des averses
Dessous un ciel de gros nuages gris.

                               ***   
    

mercredi 10 octobre 2018

En train.




I-Aller.

A Strasbourg sur le Rhin
L’automne aime la brume
Et moi je prends le train ;
A Strasbourg sur le Rhin.

L’hiver est pour demain
Car les cheminées fument ;
Les mouettes résument
Ce que, c’est vrai, je crains :
L’hiver est pour demain.

Quand la joie se consume
A qui faire un emprunt ?
Un peu de jour s’allume
Et moi je prends le train
Un beau matin de brume
A Strasbourg sur le Rhin.

II-Retour.

La fin du jour compose
Un crépuscule rose
Sur fond de sapins verts
Où le regard se perd.
Sur la plaine rêveuse
Un train tout en berceuse
Roule en faisant semblant
De savoir où le porte
Le crépuscule lent
Que ses ombres confortent.

                               ***