Septembre,
te voici l’Automne,
Quelle
chaleur évoques-tu ?
Les dahlias
ne sont guère ou plus ;
Ce que tu
perds je te le donne :
L’éclat des
étés oubliés
Où dort la
rose sans pareille
Dont l’amour
encore ensoleille
Le gris dont
tu t’es habillé.
Je t’offre
le chant des fontaines,
Éternelle douceur de l’eau
Pour couvrir
le vol des corbeaux
Que tes
brumes tristes ramènent.
Je t’offre
l’habit sang et or
De la
marguerite Gaillarde
Pour que
celui qui te regarde
Oublie un
peu tes arbres morts.
Septembre,
automne de raison,
Je m’en
viens chasser tes nuages,
Comme ta
tristesse, au passage
D’un amour d’une
autre saison.