Que l’averse
perdure, octobre m’indiffère !
Je ne fais
aucun vœu et pas une prière,
Je n’en ai
pas le cœur, ce n’est pas le moment,
Les mots me
manqueraient, la piété mêmement
Que
voulez-vous, je n’ai pas le cœur à l’ascèse,
Je vois
venir l’hiver et méditer me pèse.
Bruinez tout
votre soul, Octobre, mon ami,
De brume, de
brouillard, de grisaille farci,
Bruinez
jusqu’à noyer l’horizon et la ville,
La campagne,
les bois et la mer infertile,
La fougère
frissonne et je songe à l’hiver,
Givre,
glace, verglas, bise, frimas, froidure,
Avec le gel,
l’âtre noir des heures obscures…
Mais plus
avant je ne veux pas l’envisager,
Octobre,
ici, je donne à mon esprit congé.