J’attends le
crépuscule assis sur un vieux banc
Près d’un kiosque
à musique où courent les enfants;
Le soleil
fait flamber au travers des pétales
D’étonnantes
couleurs sur le fond d’ocre pâle
De quelque
allée ombreuse où le soir à son pas
Accompagne
mon rêve et ne se presse pas.
J’ai, d’un
trait de crayon, biffé la vaine esquisse
Qui ne me
convient pas et l’obscurité glisse
Au pied des
troncs puissants et sous les frondaisons
Où s’éteint
la lumière en l’or de la saison;
Je regarde
là-bas le passant qui chemine,
Et la
feuille à mes pieds où l’hiver se dessine.
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