La chambre, ombre et silence aux couleurs de l’été
Des volets clos, tandis que de l’autre côté,
L’après-midi sans fin tremble dans la lumière
Et que les trottoirs blancs brûlent dans la poussière.
Fraîche et douce lenteur, instants abandonnés,
Pénombre aux reflets ocres des vins surannés,
Paresse au délicieux parfum de vieilles pages
Et patine du temps au bord des rayonnages
Où dorment dans la paix d’un savoir sans saison,
Mille jardins perdus et mille déraisons
Et pour mille romans, mille péripéties,
Mille tomes ornés de mille poésies;
La main sans impatience et les feuillets épars,
L’incertain de la rime et le jeu du hasard
Et de l’autre côté des volets clos, ardentes,
Ces heures de l’été des villes trépidantes.
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