J’écris pour
trois vieux marronniers
Dans un parc
au bout de la rue,
J’écris les
contes du quartier
Ou des rimes
que j’ai conçues
Et nous
passons un bon moment
Avant que la
lune se lève ;
Ah ! si
l’été durait vraiment
Au lieu de n’être
qu’une trêve…
J’écris aussi
quand il fait nuit
Pour le plus
proche lampadaire
Grâce à l’éclat
duquel je puis
Poursuivre l’œuvre
solitaire
Où s’archivent,
jour après jour,
Les poétiques
aventures
Qui se jouent
à mon carrefour
Entre portes
et devantures.
Mais il n’y a,
de vous à moi,
Pas de quoi vous
mettre en émoi,
Pas de quoi faire
une épopée,
Un chant ou une
mélopée.
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