dimanche 25 juin 2017

Chanson du quartier.





J’écris pour trois vieux marronniers
Dans un parc au bout de la rue,
J’écris les contes du quartier
Ou des rimes que j’ai conçues
Et nous passons un bon moment
Avant que la lune se lève ;
Ah ! si l’été durait vraiment
Au lieu de n’être qu’une trêve…

J’écris aussi quand il fait nuit
Pour le plus proche lampadaire
Grâce à l’éclat duquel je puis
Poursuivre l’œuvre solitaire
Où s’archivent, jour après jour,
Les poétiques aventures
Qui se jouent à mon carrefour
Entre portes et devantures.

Mais il n’y a, de vous à moi,
Pas de quoi vous mettre en émoi,
Pas de quoi faire une épopée,
Un chant ou une mélopée.

                                ***

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