(St-Malo.) |
Vient un
moment où ce qui fuyait ralentit,
Le temps d’abord,
annonçant l’heure qui termine,
Le temps
surtout auquel on n’a pas consenti
Dont le
proche néant aisément se devine,
Et l’amour
qu’on avait qui s’arrête avec vous,
En mesurant
soudain sa parfaite impuissance,
Combien dans
un instant il sera loin de tout,
Frappé de
souvenir, une ombre en déshérence
Et combien
ce qu’il est ne peut déjà plus rien…
Raison et
déraison, toutes les deux coupables,
Inutiles de
même et qui le savent bien,
Et toutes
ces erreurs, foule si lamentable,
Obscurément
offerte à ce dernier regard ;
Ne
connaissez-vous donc aucun mot qui console ?
Si vous
pouviez savoir ce que c’est que « trop tard »
Et combien
le silence est la pire parole !
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