Ils sont
toujours au bord de la rivière,
Un soir doré
de l’été finissant
Et l’ombre
est bleue où meurt cette lumière
Dont l’éclat
va toujours s’affadissant.
Et c’est,
langoureux badinage,
Sous le rire
étouffé de deux amants,
Marquise et
comte, exquisément,
Le même jeu
dans ce jardin sans âge.
L’or du
couchant, l’Abbé, te rend bien noir,
Chloé ton
rire est d’une tourterelle,
Madame,
enfin, m’aimerez-vous ce soir ?
La nuit s’en
vient replier les ombrelles…
Serments
légers, vagues protestations,
Dans le bosquet
où les ombres s’allongent,
Ils s’en
vont deux par deux sans émotion,
Pour suivre
en vain toujours le même songe.
***
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