jeudi 23 juillet 2015

Pour Juillet.






Les feuilles mortes que j’ai vues
Au pied des platanes des rues
Disent à l’été de Juillet,
Qui ne semble pas trop inquiet,
Qu’après tout les semaines passent
Qui n’ont chacune que l’espace
D’un songe unique et d’un moment,
En dépit de nos sentiments.
Dans cette chaleur qui nous grise
Là-bas la forêt se fait grise,
Déjà bien des champs ont jauni,
L’horizon même s’est terni.
Les feuilles mortes nous le disent,
Ne comptez pas trop sur l’été,
Il est si bref mais profitez :
Les plus grandes amours se brisent…

                    ***
 

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