Un rêve d’été
se termine
Au bruit
tranquille de la pluie
Paisible en
sa mélancolie
Où le soir
déjà se devine.
Je ne m’en
serais pas douté
Mais ce qui
fut n’a pas été.
L’odeur de
la terre mouillée
Monte
doucement de la rue
Et la nuit
lente s’insinue
Par la
fenêtre entrebâillée.
En tout ce
temps qu’aurais-je appris ?
Que l’ombre
efface les écrits.
J’aime cette
heure de grisaille
Où noircit
là-bas le feuillage
D’immenses
platanes sans âge
Obscurs et
presque un peu « canailles ».
Voilà que
hier me fait défaut ;
Je prends
demain pour ce qu’il vaut.
Et
maintenant qu’il fait nuit noire,
Le vent se
promène en silence;
Minuit s’appelle :
« indifférence »,
L’aube se
lève sans mémoire.
***
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