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mardi 23 janvier 2018

Santé !




Un bon verre à la main,
Un soir d’humeur légère
Et des mots un peu vains 
Un bon verre à la main.

Le beau rubis d’un vin
A la vieillesse passagère
Dit au présent qu’enfin
Il vaut mieux que naguère.

Les vagues sont amères
Et souvent le destin ;
A ma santé j’espère
Ce soir moins que demain !

Voici venir la fin,
Voici le dernier verre,
Du reflet qui s’y tînt
Toute une nuit s’éclaire

Où j’avais pour dessein :
Ce rire nécessaire,
Un bon verre à la main,
Un soir d’humeur légère !

                               ***

samedi 23 septembre 2017

Fête d'hiver.




La cloche sonne dans la nuit
Dessus la flèche cathédrale,
La ville dort, la lune est pâle
Et je n’entends plus aucun bruit.

Le vent souffle et porte l’écho
Sur la plaine où dansent les ombres,
Le ruisseau luit, le bois est sombre,
Je ne trouve pas le repos.

L’hiver semble si doux ce soir,
Je ne sais pas où va la route,
Le pré m’entend, le champ m’écoute,
Est-il autre chose à savoir ?

                               ***

vendredi 11 novembre 2016

Tant de Temps.






Sur la grand-place, un grand sapin,
Voici venir le temps des fêtes,
Temps des fêtes, temps des festins,
Tant de mendiants qui partout quêtent,
Temps de prière ou non, tant pis,
Qu’on pourrait écrire « temps pie »,
Temps de réflexion dans la vie,
Tant d’espérance et de dépit !
L’or mis à part, temps de partage
Et, certes, de tentations tant
Que certains payeront comptant
Quand tant n’en ont que l’étalage.
Temps de flocons et temps de pluie,
Temps mort dessous un ciel de suie,
Peut-être m’en direz-vous tant,
Parlez mes bons amis ; j’attends.

                               ***

dimanche 12 juillet 2015

Cuisine de Fin d'Année.






Ami, quelles sont les nouvelles ?
L’an s’achemine vers sa fin,
L’appartement sent le sapin
Et la cuisine, la cannelle.
On parle fêtes et festins
Et le regard des enfants brille
Et l’on s’affaire à quatre mains
Du haut en bas de la famille.
Et les jours se font impatients
Et même il devient nécessaire
Si l’on n’est pas un inconscient,
La nuit, de poursuivre et parfaire
Tous les joyeux préparatifs
Que ces solennités exigent.
Parler c’est rester inactif,
Pardon si je vous désoblige
Mais je retourne à mes fourneaux,
A mes menus, à mes emplettes,
A mes gratins, à mes gâteaux
Car il faut que je les complète !

                     ***