vendredi 24 juillet 2015

L'Arbre Millénaire.






Je dis que le vieil arbre est toujours verdissant,
Qu’après tant de saisons et qu’après tant d’orages,
On lui voit chaque année,  au printemps renaissant,
Naître autant de bourgeons qu’en son tout premier âge.

L’été son ombre va toujours s’agrandissant
Et l’hiver, son tronc noir toise le paysage,
Devant sa majesté tout va rapetissant
Et devant ses mille ans tout semble de passage.

Il ne sait de l’amour que ce qu’un arbre sent
Mais il le dirait mieux que les mots de ces pages
Si, ma Mie, un instant, vous l’écoutiez, bruissant,
Vous conter dans le vent ce qu’il en vit de sage.

                                   ***

Aucun commentaire: