Je dis que le vieil arbre est
toujours verdissant,
Qu’après tant de saisons et qu’après
tant d’orages,
On lui voit chaque année, au printemps renaissant,
Naître autant de bourgeons qu’en son
tout premier âge.
L’été son ombre va toujours
s’agrandissant
Et l’hiver, son tronc noir toise le
paysage,
Devant sa majesté tout va
rapetissant
Et devant ses mille ans tout semble
de passage.
Il ne sait de l’amour que ce qu’un
arbre sent
Mais il le dirait mieux que les mots
de ces pages
Si, ma Mie, un instant, vous l’écoutiez,
bruissant,
Vous conter dans le vent ce qu’il en
vit de sage.
***
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