samedi 4 février 2017

Chanson Folle.





De brume, d’eau, de soirs d’été,
Voici pour une chanson folle,
Un refrain, une farandole
De brume, d’eau de soirs d’été.

Dans l’ombre où chante chaque note,
Chaque cascade a murmuré
Une prière peu dévote
A ses désirs énamourés.

Chantez à ceux qui se désolent
Ce que je vous ai raconté,
Les vers de cette chanson folle
De brume, d’eau de soirs d’été.

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Le Goût des Moules - Poème à Double Sens.





On parle beaucoup à Lutèce
Et l’on s’agite à Lanterneau,
On ne sait où les rumeurs naissent
Mais quel bruit font les étourneaux !

On se dispute à Bourg-la-Reine
Et l’on conteste à Concarneau,
On se donne bien de la peine,
C’est la saison des bigorneaux !

Allez donc à la pêche aux moules,
Le temps s’y prête à sa façon,
Je crois que le grand vent les soûle
Pour qu’elles s’échouent à foison.

L’important c’est ce qu’on y gagne,
Bien sûr le défaut c’est l’odeur
Qui se répand dans la campagne
Mais sans trop gêner les gobeurs.

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Le Promeneur Mécontent.





Comme il fait gris pour un jour de printemps,
Les blanches fleurs des marronniers s’envolent,
L’averse bat les toits au gré du vent,
Comme il fait gris pour un jour de printemps.

Je marche solitaire et mécontent
Et grelottant au froid qui me désole,
Moment désagréable et fichu temps !

La ville est triste et les saisons sont folles,
Dans les jardins déserts, en s’égouttant,
Chaque fleur dit aux feuilles qui s’envolent :

Comme il fait gris pour un jour de printemps !

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mercredi 1 février 2017

Le Bois.





Ils se sont perdus dans un bois
Si sombre qu’à peine on y voit
Et dont l’épaisseur sans limites
Semble interdire qu’on le quitte.

Un bois de silence et de nuit
Où rien ne bouge, où rien ne luit,
Un bois creusé de fondrières
Qui ne connaît pas de clairières,

Qui ne connaît pas de chemins,
Pas de sentiers et pas de fin,
Ni d’espoir, ni rien qui console,
Pas même un souvenir frivole ;

Un bois désert, un bois sans fond,
Un bois fait pour tourner en rond,
Un bois pour buter sur les pierres,
Aller chuter dans un ravin
Ou s’égarer dans les tourbières. 

Un bois qui ressemble à demain.

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mardi 31 janvier 2017

Les Pins de l'Ardèche.





Le ciel est gris sur les pins de l’Ardèche
Où je traîne ma bosse et mes soucis
Sans autre choix mais c’est toujours ainsi
Dès lors que l’on se trouve dans la dèche.

Ce printemps fut pour moi la « saison sèche »,
C’est la raison de mon exil ici ;
Le ciel est gris sur les pins de l’Ardèche.

Nul rire ! En somme c’est là que je pêche.
D’accord, mais de quoi puis-je rire aussi ?!
Vois-t-on un jour à me nuire indécis ?

Épargnez moi les discours et les prêches,
Je dois poursuivre à travers ce lacis ;
Le ciel est gris sur les pins de l’Ardèche.

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