Une bien
douce après-midi,
Sur les
chemins des bois d’Automne,
Au gré d’un
soleil qui m’étonne
Une
colchique m’a prédit
Peu de
fortune et peu de gloire
Mais de
longs jours de liberté,
Je lui
répondis enchanté :
« Que
le destin l’ait en mémoire !
Et qu’il en
soit ainsi demain
Où j’écrirai
en souvenance
De ce
discours que tu me tins
Pour toi,
colchique, cette stance »
Et il est
vrai que le destin
A confirmé
la fleur d’Automne
Et que j’ai
tracé de ma main
Ce poème que
je lui donne.
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