Là-bas,
là-bas, disent en vain les vagues
Qui
reviennent sans fin pour mourir sur la plage
Sous ce ciel
gris lointain où l’écume divague
Dans le vent
impérieux et le parfum des algues
Où le sel
des embruns vient broder son message.
Cet impalpable
goût des jours de liberté
Où toute
entrave tombe où tout devient possible,
Avec en
bruit de fond et pour y persister,
L’infini du
ressac toujours inaccessible
Comme les
mil versets d’une éternelle bible.