lundi 1 août 2016

Là-bas.






Là-bas, là-bas, disent en vain les vagues
Qui reviennent sans fin pour mourir sur la plage
Sous ce ciel gris lointain où l’écume divague
Dans le vent impérieux et le parfum des algues
Où le sel des embruns vient broder son message.

Cet impalpable goût des jours de liberté
Où toute entrave tombe où tout devient possible,
Avec en bruit de fond et pour y persister,
L’infini du ressac toujours inaccessible
Comme les mil versets d’une éternelle bible.

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