J’amoncelle,
jour après jour,
Patient
aussi bien que têtu,
Graines,
fragments, bribes, fétus
D’espoirs,
de livres ou d’amour
Dont il n’y
a rien à tirer,
Sinon, comme
ici, quelques vers
Et c’est
bien peu pour redorer,
Après tant
et tant de revers,
Et mon
blason et ma devise.
Au royaume
de la poussière
Il n’y a qu’une
seule église
Qui n’est
guère princière
C’est bien un
peu celle du sauve-
Qui-peut
sans faire de manières
Et l’on découvre
moins d’alcôves
Qu’on y
rencontre de tanières.
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