Grandes
pièces d’ombres empreintes
D’un univers
en demi-teintes
Que j’ai
nommé sans sourciller :
Ma
République de Papier,
Papier des
pages qui font vivre
Mes mots et
papier de mes livres,
L’étagère
suit le rayon
Et chaque
jour est un brouillon.
Je vis un
peu dans la poussière
Mais le
matin, dans la lumière,
Elle danse
sans s’arrêter
Bien au-delà
des jours d’été.
Je vis un
peu hors des coutumes
Des mœurs et
des passions qu’allument
Les grandes
affaires du temps
Mais,
voyez-vous, je vis content.
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