Un pas en avant, un pas de côté,
Un pas en avant, deux pas en arrière,
A quoi bon s’en faire, à quoi bon compter ?
Nous faisons ainsi notre vie entière.
C’est bien pour cela que sur le chemin
Nous avançons peu, nous n’avançons guère ;
Ce que hier, honteux, remet à demain
Demeure en l’état tout comme naguère.
Ne prononcez pas le mot « paresseux »,
Ce serait à tort et presque une injure,
« Léger » convient bien, « insouciant » vaut
mieux ;
Souriez un peu, je vous en conjure !
Un faux-pas souvent, un pas de travers,
Voire un pas de clerc, c’est involontaire ;
Un pas vers l’amour, mon but sur la terre
Et l’espoir en plus qui finit ces vers.
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