Au fond de
la nuit, solitaire,
J’écris
dessous un lampadaire
Des vers au
frais de la cité ;
Dans la
tiédeur des nuits d’été,
Au fond de
la nuit, solitaire.
Sans
réfléchir et sans compter
Et sans
toujours trop inventer,
J’écris
dessous un lampadaire.
Des vers,
mais pour quoi raconter ?
S’ils ne
parviennent pas à plaire,
Si nul n’est
là pour écouter ?
Ah, j’aime écrire et tant qu’à faire,
Au fond de
la nuit, solitaire,
J’écris
dessous un lampadaire.
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