(Monteriggionni - Toscane - Italie.) |
C’est ici
seulement que je trouve ma place
Et les
heures du jour qui marquent mon repos
Savent mieux
que mon rêve et bien mieux que mes mots
Distiller ce
bonheur dont j’ai perdu la trace.
C’est encor
l’olivier pour ce long face à face
Où la déesse[1]
parle au cœur de ses dévots,
Et parsemé
de fleurs, l’arbre[2] cher aux
héros,
C’est la
rose d’Alep que le couchant enlace.
C’est aux
lointains bleutés l’étonnement marin
Et le
chevauchement des collines sans fin
Où le jour
déclinant en ses ombres poudroie,
C’est la
lumière d’or qui n’a jamais cessé,
Couronne d’une
gloire où scintille la joie
Sur le cours
hésitant de ces jours trop pressés.