mardi 7 avril 2020

Rêveur impénitent.



(Chambord- Le pont sur le Cosson  - Loir et Cher.)

Rêveur impénitent au bord d’une rivière
Qui jamais ne s’arrête et qu’on nomme le temps,
Admirant une feuille, contemplant une pierre,
Ma joie se renouvelle et croît à chaque instant.

Nul ne m’enlèvera la naïve innocence,
Le goût de découvrir avec l’étonnement,
Le bonheur de rêver non plus que l’espérance,
Ni le plaisir sans prix de vivre ouvertement.

Benoît admirateur d’une ombre sur le sable,
Des embruns dans le vent, d’un reflet sur l’étang,
Je vais à ma façon, je reste insaisissable
Et je terminerai rêveur impénitent.

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