Il était une
fois
Un petit
matin paresseux,
A peu près
comme vous et moi,
Et qui se
disait : « Je me lève quand je veux
Car c’est
mon choix. »
Il dormait
donc jusqu’à midi,
Baillait en
s’étirant vers les quatre heures
Et s’ennuyait
l’après-midi
Puis vers
vingt heures
Il regagnait
son lit.
Donc ce
petit matin,
-Je ne vise
personne,
Mais je
connais quelqu’un-
Ne faisait
rien.
De plus, de
nature gloutonne
Il mangeait
bien ;
Cela comble
l’ennui,
Cela passe
le temps
Et puis
Ne rien
faire et manger c’est très tentant ;
Écoutez ce
qui suit.
Au bout de
quelque mois
Notre petit
matin
Avait pris
tant de poids,
Tant de
graisse, tant d’embonpoint
Qu’il n’avait
plus le choix :
Il ne se
levait plus, il ne le pouvait point.
En peu de
temps notre petit matin,
L’astre
autrefois
Le plus
brillant et le plus fin
De ceux qu’au
ciel ordinairement on voit,
Enfla tant
qu’il changea de teint,
Pâlit,
perdit tout son éclat
Et puis
enfla, enfla encore
Pour finir
en supernova
Pour un
soleil on dit aussi : la mort.
Moralité :
Que cette
leçon vous profite :
Vous avez
vu les suites
De ces si bien
nommées
Trop
grasses-matinées !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire