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(Venise - Mascaron.) |
Au royaume
des mots, provinces de mes livres,
Des
frontières de vent qui de tout me délivrent
Et chaque jour
semblable, où vivent ces images
D’opuscules-hameaux
et de cités-ouvrages.
Poussière des
saisons aux sous-bois de papier
Où s’ouvrent
de nouveaux ou d’antiques sentiers ;
Les uns sont
de raison, les autres d’aventure,
Et quel hôte
t’attend aux parvis de lecture ?
Ô pages,
bruissement d’un océan serein,
Lointains de
crépuscule ou bien d’aurore empreints,
Fierté,
mélancolie, amour-passion, colère…
A vous
suivre on ne peut que se perdre et s’y plaire.
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