vendredi 17 avril 2020

Les gages.



(Parc du château de Chenonceau - Indre et Loire.)

Le temps s’en vient, s’enfuit ou traîne
Mais moi je ne fais que passer
Comme les saisons sur la plaine
Et quatre-vingt seront assez.

Si chacun me voit sans bagage
 A plus de la moitié du tout
Je n’en aurai que moins de gages
A payer à la Mort au bout.

Ainsi vont les chemins du monde,
L’espoir et nos vœux de surcroît
Jusqu’à nos amours vagabondes
Et nul ne sait que ce qu’il croit.

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