Au milieu de
la canicule
Il n’est pas
question de bouger,
S’active qui
se sent léger,
Pour moi j’attends
le crépuscule.
La chaleur
me ferme les yeux,
Dès lors il
faut que je somnole,
Je ne
saurais pas faire mieux
Pendant que
les heures s’envolent…
Dire que j’écrivais
ceci
A quelques
semaines d’ici
Et midi
glissait comme une ombre
Dans cette
pièce fraîche et sombre
Alors qu’aujourd’hui
le matin
Rattrape si
vite en chemin
Le soir que
tous deux se ressemblent
Et puis dans
le froid l’aube tremble.
Par-dessus les
jardins blanchis
Un soleil de
cuivre indécis
Ne disperse
pas plus les brumes
Qu’il ne sait
réchauffer ma plume.
Et cette
grisaille des cieux,
Ces arbres
nus qui me désolent,
Ce froid qui
s’insinue, odieux,
Malgré
cache-nez ou étoles,
Tout me pousse
à fermer les yeux
Et c’est
ainsi que je somnole
Ne pouvant
guère faire mieux
Pendant que
la saison s’envole.