Une pluie
d’orag(e)[1]
poussée par le vent
Sous un ciel
de plomb et des toits luisants
Où l’averse
fuit comme une cascade
Bruissant
sans fin ses trois notes fades,
Plus haut,
plus bas, plus doux, plus fort.
Chanson du
mauvais temps, aux heures grises,
Chanson des
toits de Gand, des canaux de Venise,
Chanson du
doux ennui où le matin s’endort,
Chanson d’un
vieil amour et chanson de demain,
Antienne
sans façon, refrain de ritournelle,
Où s’en
iront les goutt(es) qui tombent de plus belle ?
Des
caniveaux d’ici à l’océan sans fin.
Ainsi
ferai-je aussi par la route ou le rêve,
Par les mots
que j’écris et le rythme du temps,
Il ne faut
pas grand-chose aux heures qui sont brèves ;
J’ai repris
mon bâton pour voyager longtemps.
[1] Dans
cette chanson, comme souvent dans les chansons, pour leur conserver leur rythme,
certains des e muets ne doivent pas être prononcé; c’est ce qu’indique leur
mise entre parenthèses.
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