La journée
est presque finie,
La nuit
tombe rapidement,
L’espace au
moins d’un court moment
La douceur
au calme est unie
Dans le
déroulement
D’une
indistincte rêverie.
Et puisque
rien ne presse plus
Et puisque après
tout rien ne compte,
Chacun s’y
laisse aller sans honte ;
Accord
tacitement conclu
Entre l’ombre
qui monte
Et tel rêve,
au hasard, élu.
On se
croirait en équilibre
Entre l’éternel
et l’instant ;
Tant pis si
ce n’est pas autant
C’est un rien
de bonheur qui vibre
Au moins et
vous délivre
Un peu de l’âpreté
des temps.