Cette fin du
jour a la douceur d’un autre âge,
La finesse
d’un rose au plastron d’un nuage
Semble être
de la main de quelque maître ancien,
Les collines
sont bleues, le bleu d’un soir qui vient
Du fond de
ce tableau qui peint un paysage
De vigne et
d’oliviers où l’ombre des cyprès
Met un trait
de fusain dont la nuit se propage
Tout le long
de chemins sinueux à souhait.
Et l’on voit
aussi loin que peut porter la vue
Des villages
perchés, de petites cités
Qui brillent
au soleil dont le feu s’exténue
Et qu’on ne
sait nommer et qu’on ne peut compter ;
Dans le ciel
qui pâlit des nuages violine
S’en vont si
lentement qu’à peine on le devine,
Encore un
peu de temps voilà que le soir naît
Que le ciel
s’est éteint, que le monde est en paix.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire