Beau fleuve
Loire, où donc es-tu,
Qui coulait
sous ma fenêtre ?
Maudit soit
le Hasard obtus !
Beau fleuve
Loire, où donc es-tu ?
Qu’il me
point ce regret têtu,
Qui chaque
jour vient à renaître !
Beau fleuve
Loire, où donc es-tu,
Qui coulait
sous ma fenêtre ?
Mon rêve n’est
pas seul perdu,
Je sais qu’il
ne peut plus rien être
De ce que je
croyais mon dû :
Mon rêve n’est
pas seul perdu.
Le silence
où je me suis tu
Demeurera l’unique
maître ;
Mon rêve n’est
pas seul perdu ;
Je sais qu’il
ne peut plus rien être.
Beau fleuve
Loire, où donc es-tu ?
***
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