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mardi 5 février 2019

Toujours et encore.



(La Loire à Beaugency.)
C’était au bord du fleuve Loire…
Il faut bien que j’en parle encor,
Je n’ai guère que ma mémoire
Où puiser comme en un trésor.

J’en parle un peu comme on se berce
En chantonnant un vieux refrain,
Un de ces refrains qui traversent
Les jours affligés ou sereins.

Le refrain d’un fleuve qui passe
Sous les blanches arches des ponts
Au gré de ses reflets fugaces
Entre méandres et sablons.

Ai-je toujours besoin de croire
Ce que les étés d’autrefois
Me racontaient de mon histoire
Quand ils me parlaient à mi-voix ?

Le vent et l’eau bruissent sans trêve,
Ils reprennent les mêmes mots,
C’est le même chant qui s’élève,
Le même que j’appris si tôt,

Prophétique ou bien illusoire,
C’était au bord du fleuve Loire.

                               ***      
 

jeudi 22 novembre 2018

La Loire à nouveau.




Un banc de sable au soleil des vacances
Divise le flot nonchalant,
Les deux courants tentent chacun leur chance
A chaque bord de sable blanc.

En cent reflets où le fleuve paresse,
Si lent à s’enfuir, et se joue,
L’instant vient dire l’allégresse
Du bel été que la chance m’alloue.

Elle, si chiche au décours quotidien
De mes soucis, comment donc croire
Que me voici, ne redoutant plus rien,
Aux bords langoureux de la Loire ?

Ombre épaisse des bois, prés verdoyants,
Ciel bleu, murs blancs, gris de l’ardoise,
Orléans, Blois, Tours et Amboise,
Le flot s’enfuit, paisible en ondoyant.

Et ce flot qui s’enfuit chantonne
Les très beaux vers qu’on écrivit pour lui,
Beauté des mots qui le couronnent,
Gloire de noms dont l’écho le poursuit.

                               ***

vendredi 2 mars 2018

Le cours du temps.




Je regarde l’heure lentement s’en aller
Au fil de la rivière Temps,
Je laisse en rêvassant les instants défiler
Et rien ne paraît important
Que ce temps lentement qui sans cesse défile,
Long fleuve aux rives paresseuses
Qui s’écoule à mes pieds et traverse la ville,
Fuyant sans que rien le captive
De sa source inconnue aux bords de l’océan
Pour s’unir enfin au néant.

                               ***       

mercredi 28 septembre 2016

Beau Fleuve Loire.






Beau fleuve Loire, où donc es-tu,
Qui coulait sous ma fenêtre ?
Maudit soit le Hasard obtus !
Beau fleuve Loire, où donc es-tu ?

Qu’il me point ce regret  têtu,
Qui chaque jour vient à renaître !
Beau fleuve Loire, où donc es-tu,
Qui coulait sous ma fenêtre ?

Mon rêve n’est pas seul perdu,
Je sais qu’il ne peut plus rien être
De ce que je croyais mon dû :
Mon rêve n’est pas seul perdu.

Le silence où je me suis tu
Demeurera l’unique maître ;
Mon rêve n’est pas seul perdu ;
Je sais qu’il ne peut plus rien être.

Beau fleuve Loire, où donc es-tu ?

                               ***