Il manque
l’odeur des jardins couverts de roses
Lorsque le
soir venu, paisible, on les arrose,
Parfum de
l’herbe humide, arrière-goût de foin,
Septembre a
commencé, l’automne n’est pas loin ;
Il manque à
cette fin d’après-midi vermeille
Le
translucide éclat des dernières groseilles,
La matité
violette, en fruits éparpillés
Sous le
feuillage vert, de quelque vieux prunier ;
Tout au bout
d’un jardin dont l’herbe sèche est rase,
Il manque à
l’horizon un couchant de topaze,
Le bleu-gris
ou le blanc de l’arbre à papillons,
Le bouquet
des dahlias safran et vermillon ;
Au pied de
la maison il manque l’ombre lente
Des étés
insouciants, et puis, et puis l’absente
A qui je
pourrais bien inventer plus d’un nom,
Hélas, le
temps me manque et à quoi bon ?
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