Quand
viendras-tu me voir
Toi qui nais
de mes rêves
Et ne sait
décevoir,
Quand
viendras-tu me voir ?
Dis-moi,
fille du soir
Et que l’aube
m’enlève,
Quand
viendras-tu me voir
Toi qui nais
de mes rêves ?
Viendras-tu
ce minuit,
Silhouette
gracieuse,
Pour chasser
mon ennui
D’une main
malicieuse ?
Caresse d’un
instant,
Promesse
silencieuse,
La nuit me
pèse tant
Aux heures
insomnieuses…
Tu dois être
certaine
Qu’un
sourire mutin
Peut museler
ma peine
Jusqu’au
petit matin.
J’ai voulu
ton pouvoir
Et ces
heures trop brèves
Que l'on ne
peut ravoir ;
J’ai voulu
ton pouvoir.
Innocence et
savoir
Qui dans l’oubli
s’achève,
J’ai voulu
ton pouvoir
Et ces
heures trop brèves.