Il est un automne du temps,
Il en est un autre de l’homme,
Tous deux semblables ou tout comme
Dont je me tiens pour mécontent.
Contre chacun je récrimine
A ma façon et tout autant,
Tous deux s’en viennent apportant
Ce que sans peine l’on devine,
Dont je me tiens pour mécontent.
Le pire est le plus important :
Tous deux prédisent un autre âge
Semblablement d’ordre et d’usage,
L’un durable et l’autre pas tant
Dont je me tiens pour mécontent.
Il est un automne du temps,
Il en est un autre de l’homme,
De ceux de l’un l’autre est la somme
Que l’on ne vit qu’en décomptant
Dont je me tiens pour mécontent.
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