lundi 28 septembre 2020

Les habits du vent.

 

 


 

De ses bottes à son chapeau

En passant par son grand manteau,

Le vent vêtu d’un gris de pluie

Court après la saison enfuie

Pour la prier de lui laisser

Un rayon de soleil glacé

Pour son épingle cravate.

Il court en vain, je le constate,

Quoique on l’entende tempêter

Il lui faudra se contenter

D’un reflet d’ardoise mouillée

Sur une écharpe dépouillée

Et presque austère de brouillard,

D’ombres et de matins blafards.

 

                               ***       

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