mercredi 21 août 2019

Un printemps breton.




Barrant l’horizon devant moi,
Aux derniers feux du crépuscule,
Brillent les falaises de Groix ;
La vie, un étrange pendule,
Qui va sans cesse pour chacun
De l’espérance qui persiste
A des rêves trop tôt défunts,
Me trouve ce soir réaliste.
J’admire le bleu de la mer
Et l’ocre doré de la plage,
Le port où mon regard se perd
Aux mats de ces bateaux trop sages,
Le soir me semble assez content
Des vagues d’argent débonnaire
Et je me dis que ce printemps
A fait du mieux qu’il pouvait faire.

                               ***

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