Barrant l’horizon
devant moi,
Aux derniers
feux du crépuscule,
Brillent les
falaises de Groix ;
La vie, un
étrange pendule,
Qui va sans
cesse pour chacun
De l’espérance
qui persiste
A des rêves
trop tôt défunts,
Me trouve ce
soir réaliste.
J’admire le
bleu de la mer
Et l’ocre
doré de la plage,
Le port où
mon regard se perd
Aux mats de
ces bateaux trop sages,
Le soir me
semble assez content
Des vagues d’argent
débonnaire
Et je me dis
que ce printemps
A fait du
mieux qu’il pouvait faire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire