Routes,
friches, champs ou forêts,
Si
lentement, comme à regret,
Il sonne une
cloche perdue
Au fond de l’aube
triste et nue.
Qui donc l’entend
et qui donc sait
Et qui donc
chante et qui se tait ?
Au ras des
sillons tant de brume,
Au bord des
rivières, l’eau fume,
Comme l’on
rêve et comme on craint,
Comme un
reproche pour refrain,
Au fond de l’aube
triste et nue
Il sonne une
cloche perdue.
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