samedi 15 octobre 2016

Esotérique.






Qu’il est bon d’oublier l’espace d’une nuit
Ce que l’on voudrait lire ou même écrire et puis
Qu’aucun siècle n’est grand mais que beaucoup sont tristes
Et que l’on meurt demain, bref que le monde existe.

Qu’il est bon d’essayer de ne plus résister,
D’écouter le silence et de ne rien attendre,
De ne pas réfléchir et de ne plus compter,
De ne plus désirer et de ne rien entendre.

Il n’y a plus de ville et vous n’êtes pas là,
Les volets sont fermés et les pièces sont vides,
Vous n’êtes plus qu’un point dans un univers plat
Qu’on empoche plié, d’un mouvement rapide.

Vous n’êtes plus un soir, pas encore un matin,
Et le ciel n’est qu’un mot que l’on tire à la ligne,
Et la vôtre où la vie écrira le mot « fin »
Vous importe aussi peu que celle que je signe.

                               ***

Aucun commentaire: