Décembre est
un mois obscur
Où je ne
sais plus écrire
Mais qu’y
faire ? Je soupire
Sans lumière
et sans futur.
Heures
brèves, jours trop courts
Pour tous
les riens qui m’assaillent :
Quotidien où
je travaille
Beaucoup
moins que je ne cours.
De cette
aube paresseuse
Au
crépuscule impatient
Ma journée -est-ce
effrayant !?-
Est à la
fois vaine et creuse.
Et quand je
meuble un temps mort
Je vois bien
que sous ma plume
On retrouve
autant de brume
Que j’en
contemple dehors.