Dans la nuit hulule un hibou,
Un chat-huant, une chouette,
Sûrement pas une alouette
Encore moins un caribou.
Quelquefois ce hululement,
A lui tout seul, lui seulement,
Effraye ceux qui sous la lune
Se promenaient tranquillement,
Ceux qui cherchaient, le cœur brûlant,
Un peu de fraîcheur à la brune.
Par malheur le hululement
De cette maraude en volant
Vous a quelque chose qui glace
Le plus ardent des sentiments
Et qui vous rend vain le serment
Après lequel on se délace.
(Non, cela s’écrit bien ainsi,
Si vous manquez le point, tant pis.)
Dans la nuit un hibou hulule,
Un gypaète ou un Grand-Duc
Mais jamais une libellule
Pas plus qu’un rouleau de bolduc.
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