mardi 4 août 2015

L'Enfance de l'Amour. (Vers de jeunesse.)






Combien de soirs durant ne parlâmes-nous point
De ces jeux de l’amour, ignorés de notre âge ?
Le ciel de nos espoirs se montrait sans nuages,
Les mots nous conduisaient toujours au même point.

Quand nous l’évoquerons, ces jours seront bien loin,
Sûrement désuet notre ancien bavardage,
« Chaque chose en son temps », nous répète l’adage ;
Ces vers de nos candeurs resteront les témoins.

Vaut-il mieux posséder qu’avoir bonne espérance ?
Le fait vaut-il, au moins, ce que vaut l’apparence ?
Nous ne le savions pas, nous pourrons en juger.

C’est à cela qu’on voit que notre temps s’écoule :
De notre esprit le doute, un jour, est délogé,
Devant les faits réels les vieux songes s’écroulent.

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