mardi 4 août 2015

Bifurcation.






La route qui bifurque ici
N’explique pas ses horizons,
Le sort, sans doute, a ses raisons
Et c’est peut-être mieux ainsi.

Le vent qui balaye les quais
Y fait un bruit de feuilles mortes,
Le mois d’août charge ses paquets,
L’été va repasser la porte.

Un jour  « zénith » et « apogée »
Deviennent des mots inutiles,
Nos désirs ont changé de style,
Une autre chaîne s’est forgée.

Au pied du pont, au bord de l’eau,
On voit faner les herbes folles
Et tout un automne est enclos
Dans chaque feuille qui s’envole.

                     ***
 

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