Dans la
douceur du crépuscule
Que berce l’odeur
des lilas
L’ombre d’un
amour déambule
Qui sur le
mien règle son pas.
La voûte du
ciel est turquoise
Au bord
lointain de mon jardin
Où la lune
fera, narquoise,
Poindre son
disque d’argent fin.
La fraicheur
monte de l’allée
Qui suit la
courbe du gazon
Au rythme
lent d’une soirée
Dessous d’obscures
frondaisons.
Je vais la
longue promenade
D’une ombre
avec un souvenir
Au jardin de
mes escapades
Où la
glycine aime à fleurir.