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jeudi 2 août 2018

L'ombre et le souvenir.




Dans la douceur du crépuscule
Que berce l’odeur des lilas
L’ombre d’un amour déambule
Qui sur le mien règle son pas.

La voûte du ciel est turquoise
Au bord lointain de mon jardin
Où la lune fera, narquoise,
Poindre son disque d’argent fin.

La fraicheur monte de l’allée
Qui suit la courbe du gazon
Au rythme lent d’une soirée
Dessous d’obscures frondaisons.

Je vais la longue promenade
D’une ombre avec un souvenir
Au jardin de mes escapades
Où la glycine aime à fleurir.

                               ***

samedi 28 juillet 2018

Les jardins obscurs.




C’est une longue rue déserte
Par une froide nuit d’hiver
Où le regard vide se perd
Le long des grilles entrouvertes.

Les arbres nus dressent, inertes,
Leurs branches où l’ombre se perd ;
C’est une longue rue déserte
Par une froide nuit d’hiver.

Ces jardins obscurs déconcertent,
Abandonnés autant qu’offerts
Aux nuits qui les ont découverts
Entre les façades inertes ;
C’est une longue rue déserte.

                               ***

lundi 2 juillet 2018

Aveux.




Que me faut-il pour vivre heureux ?
L’horizon à perte de vue
Et puis un grand jardin : c’est peu.
Que me faut-il pour vivre heureux ?

Des jours paisibles comme ceux
Dont mon enfance fut pourvue ;
Sous le ciel gris, sous le ciel bleu,
L’horizon à perte de vue,

Le domaine un peu vaporeux
Des mille saisons entrevues,
La paix qui vous est inconnue
Et puis un grand jardin : c’est peu ;

Un silence aussi généreux
Que les ombres que j’ai perdues,
L’insouciance aux jours lumineux,
Saisons enfuies et revenues,
Le temps cette fois généreux ;
Voilà, dit ma plume ingénue,
A la feuille de mes aveux
Ce qu’il lui faut pour être heureux.

                               ***