lundi 29 juin 2015

Eté, Heureux Eté.



Le soleil écrase la rue
Où la promenade devient
Une idée assez incongrue ;

L’appartement frais me retient
Et dans une lecture sereine
J’attends joyeux le soir qui vient…

Adieu soucis, adieu ma peine,
Sous le grand soleil de l’été
La vie est belle et incertaine

Et c’est le temps d’en profiter ;
Adieu mes ennuis et ma gêne :
Je n’ai plus rien à raconter.


Le soir le vol d’une phalène,
A midi celui d’un bourdon
Ou d’un moucheron, quelle aubaine,

Suffisent et m’occuperont ;
Je sais me réjouir d’une rose
Ou d’une fourmi sur un tronc


Et s’il faut vous dire la chose,
Je sais lire au fond du ciel bleu
L’endroit où le bonheur repose,

Où dans les matins vaporeux,
Le plaisir aux beautés s’enchaîne
Et je sais les minuits heureux ;

Adieu mes soucis et ma peine.

                   ***

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