Le soleil écrase la rue
Où la
promenade devient
Une idée
assez incongrue ;
L’appartement
frais me retient
Et dans une
lecture sereine
J’attends
joyeux le soir qui vient…
Adieu
soucis, adieu ma peine,
Sous le
grand soleil de l’été
La vie est
belle et incertaine
Et c’est le
temps d’en profiter ;
Adieu mes
ennuis et ma gêne :
Je n’ai plus
rien à raconter.
Le soir le
vol d’une phalène,
A midi celui
d’un bourdon
Ou d’un
moucheron, quelle aubaine,
Suffisent et
m’occuperont ;
Je sais me
réjouir d’une rose
Ou d’une
fourmi sur un tronc
Et s’il faut
vous dire la chose,
Je sais lire
au fond du ciel bleu
L’endroit où
le bonheur repose,
Où dans les
matins vaporeux,
Le plaisir
aux beautés s’enchaîne
Et je sais
les minuits heureux ;
Adieu mes
soucis et ma peine.
***
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