Pierrailles
et pavés qui sinuent rapprochés
Séparent ces
ilots que le soleil éclaire,
Humbles
couverts de pierre, allègres, sans misère
Dessous le
bleu d’un ciel aussi haut accroché.
Muraille
contre murs, comme un camp retranché,
Dans ce très
peu d’espace où les toits se resserrent,
Les créneaux
d’une tour jaillissant de la terre
Plongent un
long regard au-delà du rocher.
Et la ruelle
tourne et sous la porte altière
Serpente et
se déroule ainsi qu’une rivière,
Unissant l’ombre
fraîche au midi plein d’éclat
Puis se
faisant chemin sur la crête inégale,
Se perd sous
l’olivier au milieu du fracas
Grésillant
et heureux de milliers de cigales.
***
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