Prêtez-moi
ce nuage gris,
J’en ferai l’horizon
où perce
L’or d’un
crépuscule incompris
Qu’une
chanson obscure berce.
Prêtez-moi
ce rideau de pluie,
Je vous en
ferai l’océan
Que parcourt
une voile enfuie
Qu’un jour
on baptisa « Néant ».
Prêtez-moi
cette larme aussi
Afin que j’en
fasse un diamant
Que je ferai
briller ici
Mieux que
les yeux de votre amant.
***
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