C’est un
vilain soir d’été froid
Où dans les
coins sombres renaissent
Tout un tas
de vieilles tristesses
Qui y
somnolaient à l’étroit.
Il en vient
de tous les endroits,
D’avant-hier
et de ma jeunesse ;
Les soirs d’absence
elles s’empressent
En
prétendant que c’est leur droit.
Votre droit,
pauvres créatures,
Je le
conteste et n’en ai cure ;
Allez vous
promener ailleurs !
J’ai plus d’une
corde à ma lyre
Et de vieux
poèmes à lire :
Je ne
connais rien de meilleur
(Pardon, je
suis un peu railleur),
Hormis une
occasion de rire.
***
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