Par la fenêtre ouverte
La chaleur de l’été,
Silencieuse et déserte
La rue à pas comptés
Dans l’ombre des platanes
Et les toits poussiéreux.
L’absence qui condamne
Les squares miséreux
Et leurs vagues allées
A ne servir à rien,
Les foules envolées
Voyagent corps et biens
Vers les Grandes Vacances
Dans la grande chaleur
Et la folle espérance
D’on ne sait quel bonheur.
Carrefours sans voitures,
Inutiles trottoirs,
Rideaux des devantures
Clos du matin au soir,
Sur une place immense,
Trois couples de pigeons ;
Un bel été commence…
Ai-je écrit : « abrégeons ! » ?
***
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