Entre
bavardage et silence
Pas un geste
et pas un désir,
Rien à
prendre ou à retenir,
Pas plus qu’à
raconter je pense.
Les heures
bâtissent des jours
Qui en font
bien peu pour me plaire
Et dont je
ne sais trop quoi faire,
Tristes ou
joyeux tour à tour.
« Pour
moi, je les prend comme ils viennent »,
Me dit ce
lutin familier
Dont les avis
parfois retiennent
Ma main d’écrire
et parfois de rayer.
« Et si
je faisais autrement
Il m’en
viendrait de longues peines
Et beaucoup
de désagréments,
Je vivrais
de calembredaines. »
Soit, mais Il
est aisé quand même
Pour un
lutin d’être bohème…