Vous qui
passâtes dans ma vie
Comme vous
passez dans la rue,
Désirables
mais inconnues,
Sachez
combien je porte envie
Aux jours
passés qui ne sont plus
Et comme je
plains aujourd’hui
Les uns pour
n’avoir été vu
Et le
dernier pour l’âge enfui.
Ma parole
peut sembler crue,
Jeunes gens
n’en faites pas fi,
Vous
plaindrez le temps sans merci
De ne l’avoir
autrefois crue,
Et vous
direz plein de dépit
Devant tant
d’occasions perdues,
Je l’avais à
temps entendue,
Le sot fit
mal mais j’ai fait pis.